Métamorphose du 7
Dieu me tripote ! J’ai un chat dans la glotte Un ticket pour le cinode Ne pas oublier le Da Vinci Code ! Dieu me tripote ! Mon popotin a la côte Un p’tit cachou pour le vioque Son ciboulot qui débloque ! Dieu me tripote ! Il me fume la pipe à la coke Ça sent l’eau bénie qui gicle Le lis à la fin de son cycle ! Dieu me tripote ! Un petit caillou dans ma botte De guingois sur ma verte route Du vent s’engouffre dans ma boite à proute ! Dieu me tripote ! Je sais bien qu’il a la côte Voudriez-pas qu’il me défonce Un’ p’tit’ couronne tout en ronce ! Dieu cette folle ! C’est avec moi qu’il batifole Non, mais est-ce que tu réalises On va se marier à l’église ! Dieu sa robe blanche ! Main dans ma main se déhanche Les paroissiens médusés Devant cet homme avisé ! Dieu en cloque ! Celui qui veut nous tricote Des petits chaussons bleus et roses Pour des jumeaux, ça s’impose ! Des petits chaussons verts et blancs Pour des jumeaux également ! Allah et Yahvé nous tripotent ! Ça fait pas marrer tous mes potes C’est là, la raison très précise Pour laquelle je m’éternise !
Métamorphose du 13
Ni dieu, ni maître, ni guerre, ni paix Je vis en pays libre, j’entends des pets Novembre ou bien janvier, fais ce qu’il te plait ! Cet homme qui se croit le dieu du monde Tellement qu’il se met à flinguer tout le monde Est-il notre dieu ? A-t-il fini par soigner ses propres bleus ? Nous irons sur les terrasses des cafés bondés Prendre un verre et puis encore un vers avec le bien-nommé Diable Vauvert ! Puis monterons dans la chambre céleste nous envoyer en l’air ! Combien d’éternités à rester bâillonnés par la mesure d’urgence ? Combien d’anges périront par toutes ces engeances ? Désolé, très saint père ! Nous ne croyons aucune vérité de vos chimères ! De votre guerre !